Jour 3 – Dharapani / Chame
Tour des Annapurnas, Népal
Profil de l’étape | source wikitravel |
Dénivelé positif : 810 m Dénivelé négatif : – |
Dharapani (1900 m) > 2 km, 1h00 > Bagarchap (2160 m) > 2 km, 0h45 > Danaqyu (2200 m) > 7 km, 3h00 > Koto (2640 m) > 2 km, 0h45 > Chame (2710 m) |
Ce matin, nous nous sommes levés un peu plus tard.
Les sous-vêtements lavés l’avant-veille ne sont toujours pas secs et même ce qui est sec paraît humide à cause de l’air ambiant.
Les italiens nous quittent à 7h30 pétantes. Nous décidons de faire route avec les trois hollandais.
Aujourd’hui, c’est notre première journée de gros dénivelé. 800 m environ entre Dharapani et Chame.

C’est parti
Malgré les grosses pentes, tout va bien. La monté est progressive et ça avance plutôt vite.

Y a qu’à suivre la flèche
La partie se corse à la sortie de Bagarchhap. Il y tout d’abord une grosse montée qui se résume à quelques lacets, jusqu’à un petit pont de bois et là, les choses sérieuses commencent.

Ça monte, ça monte
Il y a environ 45 mn d’escaliers et de pentes escarpées dans la forêt, avant de traverser un pont suspendu pour rejoindre Timang, où nous faisons une pause dans une Tea House.
C’est très brumeux et il fait froid.

Les trekkeurs sont toujours un spectacle pour les enfants
Ensuite, encore une bonne heure de franches montées alternées avec de petites descentes, et ce, jusqu’à Koto, où nous arrivons vers 15h.
Il faut normalement 4h30 pour arriver là, mais nous avons traîné en route.
Nous avons fait plusieurs haltes dans les villages, où la sœur de Peter a distribué quelques jouets aux enfants.

Fabrication d’avions…
Nous avons également fait quelques pauses entre temps, plus le tea stop.
Sur la fin, Seb a commencé à avoir très mal sous le pied, ce qui a également ralenti un peu la cadence. Rien de grave.

Des ramasseuses de bois en pause clope
Après une pause déjeuner (1h), nous partons vers Chame, où nous arrivons en 20 mn.

L’entrée de Chame

Un grand mur de moulins à prière. Serrez à gauche.
C’est un village très sympa et un peu plus animé. Il y a des petits temples, des terrains de volley, quelques magasins de trek et même des salles de billard. Exceptionnel.

Des joies simples

Et oui, un billard. Même qu’il s’appelle Soniya.

Un moulin à prières hydraulique
Nous achetons deux ou trois babioles (un bonnet, des chaussettes de haute montagne pour passer le col et du P.Q) avant de rejoindre notre hôtel pour le dîner. Comme quoi les priorités changent vite en termes de shopping.
Et là, le truc impensable : je me pose, commande un thé et de suite, ça commence à me gratter, au niveau des épaules et de la poitrine. J’ai sérieusement chaud et ça m’inquiète.
Je me rends rapidement compte que je suis en train de ma payer une allergie de compet’, comme jamais auparavant. Je fais bonne figure, je papote avec toute la tablée, mais franchement ça me gratte à mort. Peter me dit que c’est le chaud/froid, que ça va passer. Ça ne passe pas.
A l’heure où j’écris, j’ai déjà gobé deux antihistaminiques et les plaques ne partent pas… C’est un peu plus étendu que prévu : j’en suis couverte, des pieds au menton.
La nuit va être longue !