Dur dur d’être pauvre
Milan & Côme, Italie
La seule gourde qui va à Milan pendant la Fashion Week et qui n’a rien calculé, et bien c’est moi.
Ce qui me console, c’est que, finalement, ça n’aurait pas changé grand chose.
En effet, à part les grandes enseignes comme H&M, Zara ou Mango que nous pouvons trouver partout, même dans les coins les plus paumés du monde (sauf sur l’Ile de Pâques…), toutes les boutiques vendent des articles de luxe ; et qui dit luxe dit hors de prix.
Gucci, Prada, Dolce & Gabanna et des tonnes d’autres marques se volent la vedette avec des vitrines plus alléchantes les unes que les autres.
Mais le pire des calvaires, ce sont bien les chaussures.
Elles sont extravagantes, sophistiquées, improbables pour certaines.
Elles ont cependant un point commun : je ne connais pas une femme qui ne rêve de les posséder toutes !
Il y a bien quelques magasins spécialisés dans la braderie des fins de collections, mais comme tu es une fille, les tendances de la saison passée ne t’intéressent plus ; tu veux du neuf, du trendy, du glamour, du rêve quoi !
C’est la raison pour laquelle je n’ai rien acheté. Et aussi parce que le montant de ma paie ne suffisait pas à me payer le sac à main que je lorgnais dans la vitrine…
Je vous jure, c’est pas évident tous les jours d’être pauvre !