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Je hais les mauvaises manières chinoises > Vientiane, Laos | Seb & So
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Je hais les mauvaises manières chinoises

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On y a dormi

Sengtawan Riverside Hotel

Unit 3 Sithan Neua,
Shikodtabong District,
Vientiane
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Je hais les mauvaises manières chinoises

Vientiane, Laos

calendar jeudi 4 novembre 2010 clock 08:10

Ce matin, j’ai besoin d’un exutoire car j’ai été réveillée très tôt et de manière fort désagréable à mon goût.

Rapide flashback : hier soir, notre bel et paisible hôtel qui se trouve sur le bord du Mékong a été pris d’assaut par une horde de chinois en vacances.
Après dîner, ils se sont tous mis une mine au bar de l’hôtel pendant le karaoké et le moins que l’on puisse dire est que leur retour a été bruyant.
Ils s’interpellaient en hurlant dans les couloirs, frappaient à notre porte car trop torchés pour repérer les leurs, puis une fois leurs chambres trouvées, ils s’enfermaient avec fracas. Ce cirque a duré trois bonnes heures.
Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille…

Ceux qui me connaissent savent que je suis loin d’être d’humeur cordiale le matin.
Et bien mes putain de voisins ont enfreint la règle d’or ; ils m’ont tirée du sommeil à 6H00 avec de la pop chinoise.
Au début, pas encore bien alerte, je pensais que ça venait de dehors.
Puis à mesure que je reprenais conscience, il m’a semblé évident que c’était un coup des Chinois.

Je me suis levée d’un bond, en boxer et tee-shirt, les cheveux en vrac et l’air mauvais puis, j’ai ouvert la porte.
Ces espèces d’abrutis sans gêne se brossaient les dents devant des clips à la télé, mais porte ouverte.
C’est vrai, d’ailleurs on n’y pense pas assez souvent, surtout à l’hôtel.

J’ai donc piqué ma première crise anglophone, en leur disant qu’ils n’étaient pas seuls, qu’ils était tôt et que je voulais dormir, qu’ils veuillent bien fermer leur fucking porte.
Ils m’ont regardée, l’air ébahi, sans avoir l’air de comprendre un traitre de mot de ce que je venais de dire.
J’ai donc pris les choses en main et me suis lancée dans les mimes. J’ai dû être relativement explicite puisque la porte s’est refermée en moins de dix secondes.

Seconde frustration : La réception de l’hôtel.
Vous vous doutez bien que le tapage que je considère encore de « nocturne » à cette heure là ne s’est pas arrêté.
J’ai donc appelé mes copains de l’accueil.
Déjà, ils ne comprennent pas la moitié de ce que tu racontes.
Pourtant, j’ai la faculté de m’exprimer plutôt clairement quand je suis en colère, ce qui était le cas.
Le monsieur au bout du fil m’a donc répondu qu’ils partaient aujourd’hui. Le truc c’est que moi aussi, mais pas à la même heure et que j’aurais aimé profiter de mon lit ! Et là, silence.
Comprenant que de toute façon je n’aurais pas gain de cause sur ce coup là, je suis allée prendre une petite douche.

Si tu te retrouves un jour au Laos, encerclé par des Chinois mal élevés et avec en guise de staff, un bègue et deux personnes qui ne comprennent que très peu l’anglais, c’est que tu es au Sengtawan Riverside Hotel de Vientiane.