Les gens sont fous à Katmandou
Katmandou, Népal
A notre arrivée à l’aéroport, après une nuit dans un avion, une escale de quelques heure à Delhi et à nouveau quelques heures dans un avion, autant vous dire que nous étions « rôtis ».
Le taxi de notre hôtel nous attendait comme prévu pour nous ramener à Thamel, qui est le quartier touristique de Katmandou.
La première impression en regardant les alentours est qu’il y a du monde, beaucoup de monde.
Ça grouille, c’est le bordel, que ce soit sur la route ou sur les trottoirs.
Les voitures sont censées rouler à gauche (volant à droite oblige), mais en fait, elles vont partout où elles peuvent se faufiler. Résultat, il est plutôt fréquent de voir arriver une autre caisse en face.
Je ne vous cache pas que ce n’est pas très rassurant, tout comme le fait que le népalais pourrait être pickpocket sans bouger de derrière son volant, tant il passe près des piétons.
Bref, quelques heures plus tard, tout cela paraît déjà familier, tous comme les klaxons incessants.
Un autre truc assez fou, la monnaie.
Nous avons changé suffisamment d’argent pour nos quelques jours à Katmandou, mais aussi pour le trek. Chez nous, c’est une histoire réglée avec trois billets.
Ici, c’est avec des liasses d’argent agrafées que nous avons quitté le bureau de change, en ayant l’impression d’avoir braqué une banque.
Cela a d’ailleurs beaucoup fait rire le serveur du resto où nous avons dîné, qui a dû nous prêter un ôte-agrafes pour que nous puissions le payer. Marrant.
Quoi d’autre ? Heu, ici les femmes se maquillent peu, en revanche, elles maquillent leurs bébés. Tous les enfants de moins d’un an ont les yeux noircis de crayon khôl. Bizarre.
Parlons de la nourriture. Tous les plats ont l’air délicieux et les couleurs ainsi que les effluves qui s’en dégagent, donnent envie de goûter un maximum de choses.
Mais finalement, mieux vaut toucher avec les yeux, comme dirait ma grand-mère.
Les plats sont tellement épicés qu’au bout de trois bouchées, on a déjà le nez qui coule. C’est bon et on a faim, mais au bout de cinq minutes, on doit s’arrêter tellement la bouche nous brûle. Question d’habitude aussi, certainement.
Enfin, les substances illicites.
A Thamel, ce n’est pas toi qui cherche la drogue, c’est la drogue qui te trouve. Lorsque la nuit tombe et que tu te promènes dans les ruelles bondées, des mecs t’interpellent lorsque tu passes près d’eux et en te faisant un clin d’œil, ils te murmurent : « Haschich ? ».
La seule chose que je dirai est que les policiers sont armés d’énormes bâtons avec lesquels ils seraient ravis de te corriger s’ils te prenaient sur le fait…
Voilà, c’est tout pour ce soir.