Notice: Undefined index: ajax in /home/sebetse/www/wp-content/themes/sebetso/single.php on line 3
Le Cap Vert, c’est trannnqquuuuiiiillleeee > Santo Antão, Cap-Vert | Seb & So
Les destinations Les voyages
En résumé

Là où tu comprends le "vert" du Cap-Vert

À voir

Santo Antão

À lire

Le Cap Vert, c'est trannnqquuuuiiiillleeee

On y a dormi

Residencial Ponta do Sol

Ponta do Sol
Santo Antão
On y a dormi

Casa Cavoquinho

Chã de Manuel do Santos
Santo Antão
Fermer

Le Cap Vert, c’est trannnqquuuuiiiillleeee

Santo Antão, Cap-Vert

calendar lundi 20 juin 2011 clock 15:43

La devise du Cap Vert est d’être cool et de prendre son temps et on peut vous jurer que la population applique la consigne à la lettre.

Plusieurs exemples :
Lorsque vous allez au restaurant, prévoyez large.
Il faut compter en général une grosse demi-heure pour voir arriver son plat.
Au niveau de la diversité, pas grand chose : poulet ou poisson, excepté dans les endroits moins bon marché.
Ca évite de se poser trop de questions, c’est mauvais pour la santé.

À Ponta do Sol, en étant les seuls clients d’un restaurant, on a quand même attendu une heure pour une sorte de pizza au thon et un arroz de marisco (du riz et des fruits de mer).

C’est d’ailleurs en passant le temps dans ce petit restaurant que nous avons largement trouvé de quoi étayer notre thèse.

Sur le bâtiment en construction situé sur la jetée, trois ouvriers à l’heure de pointe.
Sinon un mec tout seul travaille sur le toit, tranquille.

Dans le resto même, une porte avait besoin d’être réparée car elle ne fermait plus.
Arrive donc un mec, équipé de tout le matériel de pointe, du gilet fluo comme s’il travaillait à la voirie et surtout, d’une paire de lunettes de soleil, indispensable en intérieur.

Bref, il commence gentiment à tout démonter, puis on le voit visser, mesurer, clouer, regarder la poignée d’un air perplexe, dévisser, attaquer le bois au ciseau.

Au bout d’une heure, toujours rien ; la porte ne ferme toujours pas malgré ses efforts.
Plus le temps passe et plus je ris. Ça devient tellement drôle que j’en pleure.

Après presque deux heures de travail « acharné », il va voir la serveuse et lui annonce qu’il ne peut rien faire, que la serrure est de travers et qu’il reviendra demain.

Du grand art je vous dit !

Enfin, après vous avoir parlé des mouches dans un des précédents billets, venons-en aux cafards.

Le soir même, en rentrant, je regarde par terre et vois un truc noir qui avance avec lenteur.
Je lance donc : »Tiens un scarabée ».
En y regardant de plus près, ce n’était pas du tout un scarabée, mais plutôt un bon gros cafard comme on en voit que dans les îles, qui se promenait peinard à la fraîche.

On pourrait en parler des heures durant, mais le plus simple pour ne pas stresser, c’est de faire pareil.