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Là où on a pris une cuite à 18H

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Ouh la gadoue, la gadoue, la gadoue

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Sapa, Vietnam

calendar vendredi 29 octobre 2010 clock 20:37

Comme je le disais dans mon précédent post, nous avons choisi d’aller dormir chez l’habitant pendant notre trek.

Après notre journée de marche bien tuante et surtout bien salissante, nous sommes enfin arrivés chez notre hôte : une famille Red Zao (rapport au tissu rouge qui entoure leur tête).

Il est un peu plus de 16H00 et le soleil commence déjà à descendre.

La maison se trouve dans un endroit isolé, près d’une cascade.

Doan, le guide, nous présente à la maîtresse de maison, qui est très heureuse de nous recevoir.

Elle a six enfants : quatre filles et deux garçons.
Les filles sont déjà mariées et vivent ailleurs et un des deux garçons, qui a lui même une femme et un bébé, vit là.
Ses autres petits enfants sont également présents. Ils sont cinq (sans compter le bébé) et courent partout en riant.

Nous les prenons en photos sous tous les angles car bien qu’ils soient très sales, ils sont aussi très beaux.

Ici pas de couches ; seuls ceux qui savent se tenir ont droit à un pantalon. Pour les plus jeunes, c’est « fesses à l’air » que cela se passe.

Pendant ce temps, la mère, le guide et le porteur préparent le dîner dans la grande cuisine attenante. Ce soir, ce sera un repas de fête avec plusieurs plats.
En effet, ayant peu de moyens, la cuisine n’est pas très variée ; ils mangent du riz aux trois principaux repas et pour le reste, ce n’est pas très riche. Ils ne mangent que ce qu’ils élèvent (poules, cochons, etc).

C’est à la tombée de la nuit (c’est à dire 17H30) que nous passons à table dans le bâtiment voisin, qui est aussi celui où nous allons dormir.
Sur la table, du riz, du poulet, du porc, du tofu et des légumes variés. Nous remercions vivement notre hôtesse, qui s’est jointe à nous.

Le porteur nous sert à tous un petit verre d’alcool de riz distillé par la famille elle-même, afin d’honorer ce bon repas.
Nous ne le savions pas encore mais c’était le début de la fin.

A peine les verres vides, le sherpa muet (pas réellement, mais nous n’avons presque pas entendu le son de sa voix) nous remettait une tournée.

Il était à peine 18H00 et nous commencions déjà à être torchés.
Le guide, lui, était déjà mort à ce moment là. Il parlait super fort, appelait toutes ses petites copines…

Les verres s’enchaînaient à une vitesse folle et nous n’attendions qu’une chose : que la gourde se termine.

Mais la mère de famille Zao ne l’entendait pas de cette façon ; voyant la soirée bien partie, elle s’est empressée de revenir avec une gourde pleine.
Entre temps, son mari (qui est arrivé déjà saoul) est venu se joindre à nous et la femme s’est éclipsée, certainement pour aller s’occuper des siens.

Quelques shooters plus tard (environ une vingtaine quand même), nous sommes tous cuits et la deuxième gourde est vide ; cependant Seb et moi faisons bonne figure, alors que notre porteur s’est déjà glissé dans son lit.

France 1 – Vietnam 0.

Après avoir bu un thé, Doan décrète qu’il est l’heure d’aller se coucher (il n’est pas 20H00) ; c’est la dernière chose dont on se souvienne distinctement.

Pour le reste c’est le trou noir.

Nous nous sommes réveillés vers 2H30 dans notre lit, en sous-vêtements, moustiquaire baissée, sans trop savoir comment (un peu plus tard, je me rendrai également compte que j’ai gerbé des pâtés de riz dans un coin de ladite moustiquaire).

Le lendemain, même en ayant dormi douze heures, le réveil est plutôt difficile. Je me sens toute vaseuse mais après un petit déj,ça va quand même mieux.

Doan le guide, s’est apparemment dégueulé dessus et a également gerbé sur son portable.
Il a vainement tenté de nous expliquer qu’il a maladroitement craché sur son tee-shirt et sur son téléphone et que du coup, il a dû aller laver ses fringues à 3 heures du matin. C’est ça, ouais.
Son haut n’étant pas sec, il se promène torse nu sous son blouson…
Il a également dû se casser la gueule à un moment donné car il a un gros bleu sur la tempe.

Des souvenirs épiques et une expérience à jamais gravée dans nos mémoires.